La gestion des flux de voyageurs dans les gares et dans les transports en commun est un enjeu majeur pour les opérateurs, tant pour garantir la sécurité des voyageurs que pour leur assurer une expérience confortable et plaisante.
Dans ce contexte, l’intégration d’un logiciel d’analyse automatique de flux vidéo comme Cityvision peut constituer un outil efficace d’amélioration de la performance sur les défis stratégiques et opérationnels sous-jacents : réactivité des équipes de sûreté, suivi des affluences et des densités en temps réel, information voyageurs dynamique, réaménagement des espaces.
Des équipes sûreté plus réactives
Un système de vidéosurveillance intelligent
En s’appuyant sur les innovations les plus puissantes en intelligence artificielle, un logiciel d’analyse automatique de vidéo est capable d’analyser en temps réel les flux provenant de n’importe quelle caméra installée dans les gares ou dans les trains pour produire automatiquement des alertes en cas de situation anormale ou dangereuse. Avec un tel outil d’aide à la décision, les opérateurs vidéo peuvent se concentrer sur leurs prérogatives à plus fortes valeurs ajoutées, comme l’affectation des effectifs sur le terrain pour répondre à des dangers ou des menaces.
Réagir rapidement
Les intrusions sur voies figurent parmi les incidents qui mobilisent régulièrement les équipes de sûreté et qui pénalisent largement le bon déroulé des opérations ferroviaires. L’analyse vidéo s’avère être un outil efficace pour détecter de manière très fiable et précise ces comportements : la précision de Cityvision dépasse en effet 99% tout en maintenant les fausses alertes à un niveau très faible. Les opérateurs vidéo peuvent donc pleinement s’appuyer sur l’analyse algorithmique pour identifier les intrusions. Ils prennent ensuite le relais pour organiser immédiatement l’intervention afin de réduire le risque d’accident grave et rétablir rapidement la circulation.
Les colis abandonnés font aussi partie des incidents les plus récurrents et les plus pénalisants pour la continuité des opérations. L’analyse vidéo peut à nouveau aider les opérateurs de sûreté en détectant automatiquement ces situations. En étant immédiatement alertés, les agents peuvent rapidement travailler à l’identification des voyageurs concernés et intervenir sur le terrain pour minimiser les éventuels risques d’arrêt des opérations.
L’analyse intelligente offre d’autres capacités de détection d’incidents ou de situations dangereuses : stationnements gênants obstruant les accès pompiers, détection d’actes violents ou de vandalisme, etc. Ces multiples fonctionnalités contribuent donc à une amélioration conséquente de la réactivité des équipes de sûreté.
Au-delà de ces apports pour la sûreté et sécurité, naturellement liés aux dispositifs de vidéoprotection, l’intelligence artificielle peut aussi faire de la caméra un véritable outil de pilotage transversal, capable de capter des données précieuses sur les flux de voyageurs pour optimiser la conduite des opérations.
Une meilleure connaissance des flux de passagers
Les gares et les transports en commun sont souvent équipés d’un réseau dense de caméras. En y ajoutant un logiciel d’analyse automatique de flux vidéo, les caméras deviennent une source d’information complète, précise et fine sur l’affluence et les parcours voyageurs au sein de l’infrastructure et du réseau.
Des décisions d’aménagement éclairées
De telles informations permettent d’abord une analyse précise des flux de passagers à travers les zones clés telles que les entrées, les éventuels points de contrôles, les guichets, les quais, les halls, les zones commerciales. Elles alimentent de meilleures décisions d’aménagement en tenant compte des usages constatés et des points d’engorgement. Les données peuvent également mettre en lumière les espaces délaissés pour bâtir des stratégies d’optimisation des espaces commerciaux, source de revenus stratégique pour les gares et les stations.
Une meilleure information voyageurs
Les données d’affluences permettent aussi de proposer une information de meilleure qualité aux voyageurs, élément clé dans l’expérience globale et dans la satisfaction vis à vis du réseau. Ainsi, selon une étude menée par Transdev, « si globalement 87% sont satisfaits de leur réseau […], le manque d’information est, à contrario, un vrai facteur d’insatisfaction et un irritant. »
Les données d’affluence collectées sur les quais et dans les matériels roulants peuvent être diffusées sur des écrans d’affichage ou des applications voyageurs pour mieux les orienter : proposer de laisser passer un train en approche bondé pour attendre le suivant et disposer d’une place assise, guider vers les voitures les moins remplies, proposer de descendre sur les parties de quais les moins peuplées, etc.
Un pilotage optimisé des ressources
Mieux comprendre les flux permet enfin une planification et un pilotage plus efficaces des ressources, avec la possibilité d’augmenter ou ralentir en temps réel la fréquence des lignes automatiques selon les affluences mesurées, d’ajuster les plannings horaires de services selon les demandes réellement observées, d’ajuster le nombre de guichets ouverts en fonction des files d’attente ou encore d’affecter du personnel d’information supplémentaire dans les zones d’engorgement.
Quantifier le trafic pour le sécuriser
Le pont de Condrieu, situé dans le département du Rhône, fait l’objet d’une surveillance renforcée due à son état dégradé. Afin de minimiser la charge supportée par l’ouvrage, le pont a été réaménagé avec la mise en place d’un alternat depuis l’été 2021 (tel que relaté ici) : les deux voies mixtes sont remplacées par une unique voie motorisée centrale et des voies dédiées aux modes doux de part et d’autre. Cette mesure s’accompagne d’un abaissement de la limitation du tonnage maximum autorisé à 19 tonnes.
La direction infrastructure et mobilité du Département du Rhône veut mesurer l’impact et l’efficacité de ces mesures conservatoires, en suivant de manière fine le trafic poids lourds en infraction. Il s’agit alors de disposer de comptages, pour chaque sens de circulation, des mobilités suivantes : les poids lourds de deux essieux (moins de 19 tonnes) et les poids lourds de plus de deux essieux (26 tonnes et plus) non autorisés à la circulation, les bus, les véhicules légers, deux-roues motorisés, les vélos et les piétons. Ces données statistiques peuvent également être partagées aux collectivités environnantes et aux forces de l’ordre pour cibler d’éventuelles actions sur le terrain.
Cityvision, la solution la plus adaptée pour du comptage multimode fiable et détaillé
Les solutions traditionnelles de comptage n’étant ni adaptées aux contraintes terrain (en centre-ville et en zone de congestion) ni capables de distinguer finement l’ensemble des modes suivis (les boucles ne comptent pas les piétons et les vélos), le département a souhaité innover en déployant une solution d’analyse vidéo. Cityvision a été la seule solution capable de produire les données fines de manière fiable dans un contexte de déploiement exigeant :
- Cityvision exploite le flux vidéo d’une caméra de trafic « classique » installée sur le pont ;
- Afin de minimiser les coûts de raccordement, tout le traitement vidéo est effectué en local dans un micro-PC (edge computing) pour ne remonter en central que les données de trafic par 4G ;
- Le catalogue d’API de Cityvision permet au Département de visualiser les données dans son outil d’exploitation habituel ;
- Le savoir-faire de Wintics en Intelligence Artificielle a permis de développer un module complémentaire permettant de distinguer les PL 2 essieux et ceux de plus de 2 essieux.
En synthèse
Le Département bénéficie ainsi d’une solution fiable (précision auditée supérieure à 95%), complète (tous les modes sont comptés), fines (en distinguant les PL 2 essieux et plus de 2 essieux), facile à déployer (pas de génie civil) et intégrée dans son environnement.
Wintics est fier d’accompagner le Département du Rhône dans la sécurisation de ses infrastructures et la promotion des mobilités douces.
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Cityvision, une solution incontournable pour accompagner les villes dans leurs politiques d’aménagement.
Depuis plusieurs années, la Ville de Paris est engagée dans une politique de promotion du vélo qui passe notamment par le développement du réseau cyclable.
Cette politique cyclable a connu une forte accélération en 2020 avec le déploiement de nombreuses pistes cyclables sanitaires (aussi appelées coronapistes) visant à faciliter le report modal des usagers du métro ne souhaitant plus utiliser les transports en commun pour des raisons sanitaires.
Ces nouvelles pistes cyclables ont d’abord été déployées de façon temporaire dans le cadre d’opérations d’urbanisme tactique. Ce type d’opérations se déroule généralement en trois étapes :
- un réaménagement rapide d’un espace public (qui s’accompagne souvent de coûts limités) avec des équipements légers,
- un diagnostic poussé des impacts (positifs ou négatifs) du nouvel aménagement,
- une décision sur la pérennisation ou la modification de l’aménagement.
La Ville de Paris a ainsi mené de nombreuses opérations d’urbanisme tactique en 2020 et 2021 avec le déploiement de pistes cyclables temporaires sur des axes majeurs (rue de Rivoli, Grands Boulevards, rue Lafayette, canal St Martin, rue d’Amsterdam, etc.)
Des atouts qui ont permis de déployer rapidement des dispositifs performants
Afin de disposer de données fiables et objectives sur l’impact de ces nouvelles pistes cyclables, la Ville de Paris a recours au logiciel d’analyse vidéo Wintics Cityvision.
Les dispositifs Cityvision installés par la société Evesa (sous-traitant de la ville de Paris sur les sujets d’éclairage public et de signalisation tricolore) présentent différents atouts :
- Le logiciel Cityvision produit des données de trafic très détaillées par mode de déplacement. Pour la ville de Paris, les modes analysés sont : vélos, trottinettes, 2-roues motorisés, véhicules légers, poids lourds et bus. Ce niveau de différenciation est possible sur voies dédiées ou sur voies mixtes.
- Pour produire ces données, Cityvision analyse en temps réel les flux vidéo des caméras thermiques déjà existantes (Flir Thermicam) ce qui a permis un déploiement très rapide des dispositifs.
- Les caméras analysées filmant généralement toute la largeur de voirie (parfois plus de 10 mètres), un unique dispositif Cityvision – qui analyse toutes les voies de circulation visibles – peut produire simultanément des statistiques sur l’usage de 4 voies de circulation.
- Les analyses sont réalisées en local au niveau de la caméra (ce que l’on appelle le Edge Computing ou Calcul Embarqué) sans aucun enregistrement ni transmission d’image. Seules les statistiques anonymes de comptage sont envoyées vers un tableau de bord de visualisation.
- Les données de trafic sont produites instantanément par Cityvision et transmises en temps réel au logiciel qui gère le rythme des feux de circulation de la ville. A terme, cela doit permettre de piloter automatiquement et de façon dynamique les feux tricolores en fonction de l’état réel du trafic.
La ville de Paris a par ailleurs décidé de publier en Open Source les données produites par Cityvision afin (i) de permettre à chacun de connaitre le trafic des différentes modes de déplacement sur des grands axes de la capitale et (ii) de les réutiliser pour des éventuelles études sur les mobilités.
L’usage de Cityvision récompensé par un Prix Territoria d’Or
La Ville de Paris a remporté le prix Territoria d’Or de la catégorie Mobilité pour des initiatives qu’elle a réalisées avec Cityvision dans le cadre des opérations d’urbanisme tactique pour le développement du vélo.
Les équipes de la ville ont profité de ce prix pour présenter leurs usages de Cityvision dans une vidéo ci-dessous.
Grace au dispositif, nous disposons de nouvelles données enrichies afin de mieux concevoir l’espace public. Ces données servent à la régulation en temps réel. Elles servent à rééquilibrer les temps de feu au niveau des carrefours.
Richard Nguyen – Responsable innovation du PC Lutèce – Ville de Paris
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4SafeMobilities : innover pour le bien commun
L’Urban Lab accompagne les quartiers d’innovation urbaine de la métropole parisienne dans une nouvelle manière d’innover en ville : tester des solutions sur le terrain afin que les utilisateurs se les approprient et évaluent leur impact sur les grands enjeux urbains (mobilité, lien social, végétalisation, gestion locale des déchets, usages de l’espace public).
Porté par Lacroix-City, Mercura et Wintics, le projet 4SafeMobilities fait partie des lauréats de la promotion 2020 du quartier Paris Rive Gauche. Il vise à répondre à défi majeur : accompagner la révolution des mobilités en faisant mieux cohabiter tous les modes de déplacement pour la sécurité et le confort de tous.
Un projet innovant au service des tous les usagers de la voirie
Chaque usager d’un carrefour a des besoins et enjeux spécifiques. Les piétons et les cyclistes souhaitent évoluer dans un environnement apaisé, générant moins de pollution sonore ou atmosphérique et plus sécurisé, alors que les accidents de vélo ont augmenté de 32% à Paris en 2020.
Les utilisateurs de transports en commun souhaitent plus d’efficacité et de ponctualité. Les véhicules d’urgence doivent minimiser leur temps de parcours (urgences vitales ou de sécurité publique) tout en veillant à la sécurité des autres usagers de la route. Enfin les automobilistes espèrent plus de fluidité, quand ils perdent plusieurs dizaines d’heures par an dans les embouteillages.
Chaque membre du groupement apporte une brique technologique de pointe au service d’une innovation majeure pour la régulation des mobilités urbaines. Le logiciel Cityvision de Wintics, se connecte sur des caméras de trafic pour analyser automatiquement le carrefour et produire en temps réel une série d’indicateurs détaillés et précis sur la circulation (piétons et vélos en attente, franchissement de feux rouges, comptages routiers, embouteillages, etc).
Mercura, spécialisé dans la conception d’équipements de signalisation lumineuse et sonore pour véhicules prioritaires, connecte les véhicules d’urgence du quartier (ambulance, police) afin qu’ils puissent signaler leur approche et recevoir des informations sur l’état du carrefour.
Lacroix City, industriel du trafic et de la mobilité, utilise ses équipements V2X pour centraliser les données produites par Wintics et Mercura et piloter de manière fine, intelligente et dynamique l’infrastructure pour un impact majeur et quantifiable au bénéfice de tous les usagers :
- La micro-régulation des feux tricolores réduit les temps d’attente et priorise certains usagers (véhicules d’urgence)
- Les panneaux dynamiques déployés sur le carrefour permettent d’alerter les automobilistes sur les traversées dangereuses de mobilités douces
- Les messages envoyés aux véhicules d’urgence connectés permettent de les avertir sur l’état du carrefour.
Wintics est doublement fier de ce projet. Efficace et réplicable, il pourra être déployé sur n’importe quel carrefour pour le bénéfice de tous les usagers de la route. Il s’inscrit par ailleurs parfaitement dans la volonté de Wintics de s’intégrer pleinement à son écosystème pour construire en équipe et déployer avec des partenaires et des clients des solutions à fort impact.
En synthèse
LACROIX-City, avec Wintics et Mercura, développe un système technologique capable de fluidifier le trafic de manière intelligente, aux carrefours et aux passages piétons. Ce dispositif hiérarchise de manière autonome les priorités entre les usagers, les transports en commun ou les véhicules d’urgence, permettant de sécuriser et d’optimiser la mobilité, pour un quartier plus agréable.
4SafeMobilities, c’est 3 partenaires qui détournent les technologies du véhicule autonome pour les brancher sur des carrefours à feux afin de sécuriser les franchissements et d’apaiser toutes les mobilités.
Guillaume Grolleau, Managing Director – Lacroix City V2X
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La création de nouvelles infrastructures cyclables, une tendance forte depuis le déconfinement.
Dans le cadre du déconfinement, de nombreuses collectivités ont déployé des pistes cyclables temporaires avec l’objectif de promouvoir un mode de déplacement non polluant et propice au respect des règles de distanciation physique.
En créant de nouvelles infrastructures cyclables, les grandes villes poursuivent ainsi un double objectif :
- Proposer aux usagers des transports en commun une alternative afin d’éviter les situations de trop forte affluence dans les métros, bus et trams
- Favoriser un mode de déplacement propre qui doit garantir la qualité de l’air en ville en évitant que les personnes n’aient recours à leur véhicule individuel pour se déplacer dans le respect des règles de distanciation
Dans leurs réflexions, les collectivités ont pu être accompagnées du Cerema qui a identifié dans son rapport « Aménagements cyclables temporaires : tester pour aménager durablement » différentes recommandations techniques pour le déploiement de ces nouvelles infrastructures comme les aménagements de voies tels que ceux présentés ci-dessous.
De très nombreuses pistes cyclables temporaires ont ainsi vu le jour au cours des mois de mai, juin et juillet 2020. Celles-ci concernent plusieurs villes françaises (Lille, Paris, Reims, Rouen, Lyon, Toulouse, Nantes, Montpellier, Strasbourg, Bordeaux, Rennes) mais aussi étrangères (Bogota, Mexico, Berlin, Londres, etc).
En Ile-de-France où le nombre de pistes cyclables nouvellement créées est le plus élevé, le Collectif Vélo et la Métropole du Grand Paris ont recensé toutes les pistes temporaires et proposent une carte interactive pour permettre aux cyclistes de préparer leurs trajets.
Les pistes temporaires à l’étranger font quant à elles l’objet d’un article détaillé de la part d’Adrien Lelièvre (journaliste aux Echos) que vous pouvez retrouver ici.
Mesurer l’impact de ces pistes temporaires pour envisager leur pérennisation
La récente vague de déploiement de pistes cyclables temporaires est inédite et peut faire office, dans une certaine mesure, d’expérimentation grandeur nature pour les villes souhaitant promouvoir le vélo.
Dès lors, la mesure de la fréquentation de ces pistes est un enjeu majeur afin de valider la pertinence de ces déploiements et leur adéquation avec les besoins des citoyens.
Pour cela, l’analyse vidéo (réalisée par des logiciels tels que Wintics Cityvision) présente des atouts indéniables par rapport aux autres solutions de comptage de trafic :
- Le logiciel peut compter de façon différenciée tous les modes de déplacement susceptibles d’être rencontrés sur une piste cyclable (vélos, trottinettes, 2RM, piétons), donnant ainsi une image fidèle de l’usage réel de l’infrastructure
- Le logiciel prend en charge n’importe quelle caméra (optique ou thermique) permettant ainsi de capitaliser sur des équipements existants
- Aucun travaux n’est nécessaire au-delà de l’hébergement d’un micro-PC dans une armoire de rue ou un coffret étanche, ce qui accélère grandement la rapidité de déploiement
- Le logiciel peut analyser les trajectoires des vélos (notamment pour compter le trafic par sens de circulation sur les pistes bidirectionnelles)
- La solution est agile et paramétrable à distance. Elle peut s’adapter sans travaux aux évolutions d’aménagement de la chaussée (ex : changement de destination d’une voie)
Le schéma ci-dessous synthétise l’installation d’un tel dispositif.
Au-delà de ce monitoring intrinsèque des infrastructures cyclables, le logiciel Cityvision permet de mesurer l’impact du déploiement de la nouvelle infrastructure sur les voies adjacentes.
Avec une caméra filmant à la fois la piste cyclable et la voie des véhicules motorisés, le même dispositif d’analyse vidéo peut produire en temps réel des statistiques sur l’usage de la piste cyclable par les vélos mais aussi de la voie des véhicules motorisés pour identifier d’éventuelles sur-fréquentations ou situations de congestion nouvelles et répétées.
Comme présenté sur l’image ci-dessous, la mise en service d’un dispositif d’analyse du trafic par la vidéo suppose un paramétrage initial pour matérialiser les zones d’intérêts (i.e. les zones dans lesquelles on souhaite compter le trafic). Ces zones sont paramétrables à distance et permettent donc d’adapter très facilement le dispositif aux éventuelles modifications de l’aménagement urbain.