Depuis une quinzaine d’années, on observe néanmoins un réel tournant avec une volonté des pouvoirs publics de faire diminuer l’usage de la voiture au profit de mobilités plus douces. Ce nouveau paradigme correspond à une prise de conscience des dirigeants et des citoyens de l’enjeu majeur de la qualité de l’air respirée dans les villes et de la promotion des mobilités actives (marche, vélo) pour lutter contre la sédentarité et les risques qui l’accompagnent (ex : risques cardio-vasculaires).
Lyon a ainsi été précurseur avec le lancement de son service de vélos partagés Vélo’v en 2005, Paris ayant suivi en 2007 avec le lancement des Vélib qui a connu jusqu’à 300 000 abonnés en 2016.
Aujourd’hui, les Vélib enregistrent 80 000 locations par jour, chiffre amené à augmenter puisque le nombre de vélos proposés à la location devrait doubler cet été en passant de 10 000 à 20 000.
Selon le dernier « Bilan des Déplacements » publié par la Ville de Paris, l’usage du vélo a ainsi été multiplié par 3 entre 1997 et 2017.
Plus récemment, les trottinettes ont fait leur apparition en ville avec un succès significatif. A Paris, le nombre de trottinettes est ainsi passé de 10 000 à 20 000 en moins d’un an quand le nombre d’opérateurs passait de 3 à 10.
Le paysage des mobilités urbaines est ainsi en pleine mutation, essentiellement au profit des nouvelles mobilités douces.
En parallèle de cela, les acteurs publics et privés ont lancé différentes offres visant à faire baisser l’usage de la voiture individuelle (VTC, véhicules électriques en free floating, etc.)
Le développement des transports en commun s’inscrit dans la même stratégie : nouvelles lignes de tram à Paris, chantiers du Grand Paris Express, prolongement de la ligne E du RER, etc.